Actualités internationales

Donald Trump

Janvier 2025

Donald Trump fait son retour à la Maison-Blanche : un début de mandat sous tension

Le 20 janvier 2025, Donald Trump a fait son grand retour à la présidence des États-Unis. Face à un pays toujours divisé, il a prêté serment lors d’une cérémonie inédite, à l’intérieur du Capitole, en raison des températures glaciales. Dès son installation, Trump a d’emblée repris ses grandes priorités ; il a renforcé la sécurité à la frontière avec le Mexique en déployant 1500 soldats supplémentaires, une décision qui a accentué le débat déjà ancré sur l’immigration.

Une diplomatie musclée

Sur la scène internationale, Trump n’a pas tardé à imposer ses ambitions : son entrevue avec Volodymyr Zelensky, le 28 février dernier, était très médiatisée. Mais la rencontre était froide, presque brutale, et s’est terminée avec un départ précoce du président ukrainien. Le 18 mars 2025, Trump a ensuite eu une conversation téléphonique avec Vladimir Poutine, où ils ont discuté d’une proposition de cessez-le-feu de 30 jours. Cependant, la Russie a rejeté cette proposition, acceptant uniquement un échange de prisonniers et une pause limitée des attaques sur les infrastructures énergétiques. Poutine a exigé, en contrepartie, que l’Ukraine cesse toute coopération militaire avec les États-Unis, une condition jugée inacceptable par Kiev. Le lendemain, Trump a également échangé avec Zelensky ; la discussion n’a pas permis de déboucher sur des avancées concrètes. Trump a toutefois proposé que les États-Unis prennent en charge la gestion des centrales nucléaires ukrainiennes afin de considérer toute attaque contre ces infrastructures comme une attaque contre les États-Unis. Cette proposition suscite néanmoins des inquiétudes vis-à-vis de la souveraineté de l’Ukraine.

Un mandat qui s’annonce plus qu’animé

En près de deux mois, Donald Trump impose déjà son rythme : des décisions rapides, discours sans filtre et une politique étrangère offensive. S’il séduit ses partisans par sa fermeté et ses discours nationalistes, ses opposants s’inquiètent d’un retour aux tensions de son premier mandat. La question ukrainienne reste tout de même au cœur de sa politique étrangère.

Jeanne Verstraete